3. Le Rocher de Chastel-Marlhac.
La commune de Vebret n’est pas dans le périmètre du Parc des Volcans. La limite n’est pas très loin ; elle borde même notre commune sur sa partie orientale. On peut se poser la question de ce qui a motivé une telle limite. Les communes de notre levant ne sont pas spécialement plus riches en formations volcaniques. Cependant même sur notre commune l’activité volcanique peut être commentée en observant ce château fort naturel que constitue le Rocher de Chastel, ce dernier situé immédiatement au sud de la commune. (Vers site Histoire du Rocher) Le Rocher de Chastel-Marlhac est
un reste de l’activité volcanique qui s’est développée
dans le Cantal pendant de nombreux milliers d’années Ce rocher qui
constitue un signal visible de plusieurs dizaines de km, borde notre
commune en direction méridionale. Cette table volcanique permet depuis
plusieurs points aménagés, d’observer tous les villages de
notre commune et plus loin vers le nord, le Massif des Monts-Dore.
Pourquoi peut-on dire que le Rocher représente un lac de lave et non un fragment de coulée ? Simplement par l’observation des prismations qui présentent des orientations différentes : la direction des prismes est horizontale à la base du rocher et verticale à proximité de son sommet. Les prismations se forment toujours en direction perpendiculaire à la source de refroidissement qui est la paroi latérale du récipient pour la base du « rocher » et la surface du lac de lave pour la partie supérieure du « rocher ». Dans le cas d’une coulée, la prismation est toujours verticale; les surfaces de refroidissement (interface sol-lave et interface lave-atmosphère) étant horizontales.
Les bases du rocher sont recouvertes d’un tablier important d‘éboulis. qui, apparemment sont restés sur place. Deux explications sont possibles :
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