Le balcon ou ballit, indique la présence d’une construction destinée à l’artisanat. Il s’agit d’une maison à étage comportant deux cheminées se superposant ou parfois ces cheminées s’appuient chacune sur l’un des pignons. La partie basse, au sol de terre battue, était destinée à l’atelier. Généralement ces ateliers étaient occupés par le tisserand ou la tisserande ; le fragile métier à tisser, protégé du dessèchement par l’humidité se dégageant du sol de terre battue, protégé aussi des rayons du soleil par le balcon, pouvait fonctionner. La laine, et surtout le chanvre et le lin, eux aussi à bonne température et bonne hygrométrie, pouvaient glisser sans casser ». Bulletin du GRHAVS N°46 1989, p. 14 

Les maisons à Ballit étaient assez nombreuses dans les villages qui accueillaient toujours quelques artisans.. Deux maisons à ballit sont encore présentes à Couchal dont l’une est représentée sur la CP 2. Monsieur Larcena en signale plusieurs à Sauvat ; elles sont appelées Maison du Bailly, déformation de Maison à ballit. D’autres régions de France sont très riches en maisons à ballit. Par exemple le Quercy. Pourquoi sont-elles plus rares en Auvergne ? D’une part, elles étaient destinées à une profession qui a progressivement disparu, d’autre part dans les autres régions, ce type de maison à balcon intégrait tous les types d’exploitation.